J'ai 24 ans et un enfant de 3 ans, je me trouve tout au début de ma deuxième grossesse. En fait, ça fait seulement une semaine que je sais que j’attends un nouveau bébé, mais il y a quelque chose qui me préoccupe beaucoup.
Quand je suis tombée enceinte de mon premier enfant, je pesais environ 56 kilos, j’avais alors 21 ans et rien ne me complexait en soi, mais on a considéré ma grossesse à risque car mon mari est porteur de l'hépatite C mais, même ainsi, je n’ai eu aucune consultation avec des obstétriciens ou avec un autre type de médecin que mon gynécologue. Personne n’a donc surveillé ma prise de poids. Je travaillais dans le bar de mes parents et, quand j'avais faim, je mangeais sans me préoccuper si c’était beaucoup ou pas assez. J’ai pris 22 kilos et demi. Quand mon fils est né, il pesait 4 kilos et 30 grammes, et je faisais environ 73 kilos. J’ai fait des régimes et j’ai réussi à redescendre jusqu’à 60 kg, mais quand j’ai arrêté de les faire, j’ai repris des kilos superflus, aujourd’hui je pèse donc 75 kg et le surpoids que je peux arriver à atteindre me préoccupe énormément.
D’autre part, je suis une personne dépressive et je sais que tout cela n'est pas bon du tout pour mon état d’esprit. Pouvez-vous m'aider? Que me conseillez-vous ?
Réponse du Spécialiste
La chose la plus importante est que vous sachiez que, pendant la grossesse, vous ne devez pas faire de régime amincissant. La recommandation serait de vous faire suivre par un spécialiste qui contrôle votre poids au cours des mois de grossesse, pas pour en perdre, mais pour vous assurer que le gain de poids est correct. Une fois que votre enfant sera né et que vous arrêterez de l'allaiter, vous pourrez envisager de perdre du poids. Considérez, quand vous ferez votre prochain programme nutritionnel, qu’il doit être équilibré et adapté à votre taille, votre âge et votre sexe, programme nutritionnel dans lequel l'objectif de la perte de poids est de perdre de la graisse et non de la masse musculaire. C'est la clé pour que vous mainteniez ce poids par la suite et que vous ne reviviez pas à nouveau l’effet « yo-yo ».
