Obésité infantile : comment l'éviter

Enfants courants dans l'herbe

Nous vous expliquons quels sont les signes avant-coureurs les plus fiables pour identifier le risque d'obésité chez les enfants.

 
Nous vous expliquons quels sont les signes avant-coureurs qui, aujourd'hui, sont considérés comme les plus fiables pour détecter le risque d'obésité chez les enfants:

- Si les parents sont obèses, le risque que l’enfant souffre d’obésité augmente. De plus, d’autres facteurs influent également tels que la consommation de tabac pendant la grossesse, le fait qu’un enfant, après trois ans, passe plus de huit heures par semaine devant la télévision ou qu’il dorme moins de dix heures par nuit.

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- L'élément le plus significatif est le fameux «effet rebond». Normalement, à un an, la valeur de l'IMC (Indice de Masse Corporelle, un paramètre qui exprime l'état du poids idéal) diminue, jusqu’à atteindre le niveau minimum autour de cinq ou six ans, pour ensuite remonter. L'augmentation de la valeur de l'IMC avant cinq ans (« effet rebond » précoce) est reconnu comme un indicateur de risque pour le développement de l'obésité.

 

L'exercice physique est très important

- L'exercice physique, dans le cadre d'un programme complet et diversifié de rééducation alimentaire, peut résoudre une grande partie des problèmes causés par l'inactivité et l'excès de poids.

- Cependant, l'activité physique qui est proposée aux enfants ayant une tendance à être obèses ne respecte pas toujours leurs caractéristiques de maturation psychophysique. Souvent, on ne prend pas en compte les problèmes spécifiques de l’enfant en surpoids, qui, en raison de sa plus grande masse corporelle que la normale, a une pression artérielle et une fréquence cardiaque plus élevées, une plus grande consommation d’oxygène et une surcharge des articulations, surtout au détriment des membres inférieurs. À ces problèmes, s'ajoutent ceux dus à la faible stimulation du système nerveux, en raison de la mobilité limitée due à l'excès de poids, qui se manifeste par une diminution de la capacité de coordination et de résolution des fonctions motrices.

- Jusqu'à six ans, l'enfant doit uniquement pratiquer des activités motrices de base (comme courir, sauter, marcher ou grimper), et l'exercice physique doit être aussi libre, ludique et spontané que possible.

- Pratiquer de l'exercice physique ne suffit pas, ce qui doit être entièrement changé, c'est le style de vie. Souvent, l'enfant va de l’école à la maison et une fois là, a une activité relativement sédentaire, comme regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo. Nous devrions donner à nos enfants la possibilité d'effectuer plus d’activités physiques, en allant dans des espaces verts dans lesquels ils peuvent jouer avec des enfants de leur âge, en allant à l'école à pied, en montant par les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur et en collaborant pour de petites tâches domestiques.

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