Maria Cicuéndez, journaliste et maître Reiki, nous parle des conseils des 13 grands-mères sages de différentes tribus du monde qui ont le même objectif: aimer et guérir l'humanité.
« Tu deviens un être humain quand tu apprends à laisser couler ». « Sois humain, honore les gens et sois libre de cœur ».
« Nous venons de la forêt amazonienne, du Cercle Polaire Arctique, des grandes forêts du nord-ouest américain, des vastes plaines d'Amérique du Nord, des montagnes d'Amérique centrale, des Black Hills du Dakota du Sud, des montagnes de Oaxaca, du désert du sud-ouest américain, des montagnes du Tibet et de la forêt d'Afrique centrale. Nous sommes 13 grands-mères autochtones qui avons une vision commune. Nous sommes une alliance de prière, d'éducation et de guérison pour notre Terre Mère, pour tous ses habitants et pour les sept générations à venir ».
Avec cette présentation, ces 13 gardiennes des doctrines des tribus, femmes pleines de sagesse, guérisseuses, chamans et sages-femmes expliquent au monde que, pour la première fois dans l'histoire, les thérapeutes traditionnels mettent leurs connaissances secrètes entre les mains de tout le monde dans l’objectif d’aider à guérir la douleur de l'humanité, selon l'écrivain Carol Schaefer dans son livre Les 13 grands-mères indigènes conseillent le Monde, de Carol Schaefer (Editions Vega).
Liées par une force intérieure qui les pousse à atteindre tous les cœurs, les 13 grands-mères s'accordent à dire que la situation de la planète est tellement désespérée qu'elle a besoin d'une réponse globale, un éveil spirituel de la conscience. La gravité de la crise économique n'est pas comparable à la crise souterraine de valeurs, d'humanité, de respect et de connaissance de soi des peuples qui, en perdant la connexion avec le sacré et, par conséquent, le respect de la nature, vit dans une mer d'incertitude, de vide et de solitude. Les avancées technologiques et scientifiques n’arrivent pas à réduire les niveaux élevés d'insatisfaction d’une société basée sur la consommation. La médecine ne parvient pas à guérir l'âme, seulement à soulager le corps pour que le patient oublie les vrais motifs, émotionnels, de sa maladie.
«L'humanité vit entre deux eaux qui lui font perdre son harmonie: la peur et l'amour. La peur est la racine de la colère, de la jalousie et du manque d’harmonie, alors que la paix et l’équilibre viennent de l'amour », expliquent les grands-mères de l'humanité. «Nous sommes devenus obsédés par faire des choses au lieu de nous permettre de les faire. Nous sommes toujours pressés, nous nous efforçons toujours, nous voulons toujours plaire à quelqu'un, nous voulons toujours être forts. Nous permettre signifie être nous-mêmes ».
Selon les 13 grands-mères, nous vivons dans la corruption indéniable de l'esprit. La famille humaine globale est perdue, confuse et malade. Nous sommes déconnectés de nous-mêmes et de la planète qui nourrit notre corps et notre âme. Pour nous faire une idée de ce que cela signifie, pour les Lakotas, si leur connexion avec la Terre Mère disparaît, ils cessent d'être qui ils sont, parce que tout ce qu'ils savent, ils l’ont appris en observant les différents règnes de la nature.
La violence et la guerre, ont apporté la faim, la pauvreté, la perte de la culture et l'assujettissement des droits de l'homme. Nous devons nous réveiller de la transe dans laquelle nous sommes, si nous ne voulons pas que la terre commence à trembler. Nous recevons beaucoup d'avertissements, le changement climatique est un fait, mais nous avons choisi de continuer en ignorant ces signes.
Ces 13 représentantes de la voix des gens de bonne volonté sur la Terre expliquent, dans leurs conférences et leurs publications, au niveau international, comment guérir les familles, comment mettre fin à la guerre, comment établir des relations appropriées entre les hommes et les femmes, comment intégrer la médecine traditionnelle et autochtone, comment garder l'équilibre de la Terre et comment étendre le pouvoir collectif des femmes sages en approfondissant notre relation avec le féminin, avec la voix de l'intuition qui vit tant chez les hommes que chez les femmes.
C'est le moment de l'union des nations, comme une voie de durabilité de la planète. On ne peut pas dire que nous appartenons à une race ou à une autre. Maintenant, nos chemins se croisent pour nous connecter avec différentes croyances et cultures, mais nous sommes toutes la même flamme de la vie, de «la Créatrice», la Terre-Mère. Entre nous tous, nous devons fournir et préserver la beauté du monde, avec amour, espoir, foi et compassion pour que la septième génération puisse aussi en profiter.
