L'incontinence urinaire chez la femme a non seulement un impact émotionnel, mais limite également les rapports sexuels.
Selon les experts de l’Institut Indas, toute modification physiologique a un effet direct sur l’individu et, dans le cas des patientes souffrant d'incontinence urinaire, il engendre un problème hygiénique et social qui a des conséquences sur leur vie familiale, professionnelle et sexuelle.
Selon une étude récente 50% des femmes incontinentes refuse l'activité sexuelle. Il a été démontré que les femmes qui ne peuvent plus contrôler volontairement leur vessie durant le rapport sexuel ressentent un sentiment de honte et d’insécurité, ce qui a un impact négatif sur le plan émotionnel.
« L'incontinence urinaire fait que la femme se sous-estime et manque de confiance en elle, devenant une personne renfermée, altérant sa communication affective et provoquant un blocage sexuel devant l’anxiété que génère ce problème », explique le Comité d'Experts de l'Institut Indas. De fait, plusieurs études montrent que les personnes souffrant d'incontinence urinaire enregistrent un taux significativement plus élevé de dépression, tristesse et sensation de solitude.
« Nous ne pouvons pas affirmer qu’avec la récupération du contrôle urinaire, la sexualité va toujours s'améliorer, car ce serait confondre sexualité et organes génitaux ». Toutefois, le traitement de la maladie soit avec des médicaments, soit par la chirurgie ou encore grâce à des exercices simples du plancher pelvien, permettra de normaliser la fonction physiologique de la patiente et, par conséquent, sa qualité de vie.
L’Institut Indas a été créé en 2008 par les Laboratoires Indas afin de coordonner les initiatives pour l'étude, la recherche, la promotion et la sensibilisation sociale. Tout cela à travers des propositions actives, visant à la prévention et à la qualité de vie des personnes incontinentes ainsi qu’à leur environnement social et à leur santé.
