Choisir la position de l’accouchement est très important afin de mieux supporter la douleur que représente cette étape, mais aussi pour permettre de réduire la durée de l’accouchement proprement dit, fait qui permettra au bébé de naître plus « facilement ».
Si la maman a des problèmes physiques préexistants à l’accouchement, il faudra bien entendu suivre les recommandations gynécologiques afin de choisir la position de l’accouchement.
- Si la tête du bébé est positionnée très haut, cela signifie qu’elle n’est pas encore entrée dans le passage, la future maman doit rester assise afin d’éviter que le cordon ombilical ne descende en premier.
- Si la maman souffre de placenta praevia, c’est-à-dire si le placenta est inséré trop bas, sur le segment inférieur de l’utérus, il lui est conseillé de rester debout. Cette position favorise le fait que la tête du bébé pénètre rapidement dans le passage et stoppe ainsi l’hémorragie générée par le placenta qui se décolle.
Les douleurs de l’accouchement : quand faut-il changer de position ?
Durant l’accouchement, la sage-femme sera à même de déterminer si la future maman doit changer de position pour donner naissance à son bébé. Les motifs pour lesquels la sage-femme peut vous demander de modifier votre position sont les suivants :
- Si, en étant en position horizontale, vous ne poussez pas correctement car vous ne ressentez pas la pression à exercer, similaire à celle éprouvée lorsque vous devez évacuer vos selles.
- Si, en étant en position verticale, vous ressentez de fortes douleurs de dos.
- S’il se produit une variation de la fréquence cardiaque du fœtus lors de l’accouchement, cela peut indiquer que la position de la maman ne favorise pas l’expulsion du bébé.
- Si la tête du bébé n’avance pas correctement dans le canal d’expulsion.
Suivez les conseils de l’équipe médicale qui vous entoure lors de votre accouchement, ce sont des professionnels qui sont rodés à tous types d’accouchement et sauront vous prodiguer les meilleurs soins pour vous et votre bébé.
