Stress pendant la grossesse et risque d'accouchement prématuré

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Femme enceinte qui ne se sent pas bien

La grossesse est une des périodes les plus délicates dans la vie de la femme. Des malaises à des moments imprévus de la journée aux changements d’humeur, la capacité des femmes enceintes à faire face au stress peut rester intacte, mais les conséquences ne sont pas inexistantes.

Autant trouver les solutions pour prévenir cet état inconfortable.

 

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D’où vient le stress pendant la grossesse ?

Rappelons déjà que le mot « stress » nous vient d’une expression latine signifiant « serrer » qui relie la pression morale ou physique à l’origine de cet état. En fait, le stress n’est autre que la réaction du corps face à des difficultés, à une agression (physique ou chimique). L’usage de l’expression s’étend à ses conséquences. Dans la vie courante, le stress peut être causé par un surmenage professionnel : trop de travail et peu de temps de pause. Les émotions constituent aussi des facteurs stressants : la peur, la colère, une dispute, une relation toxique… Pendant la grossesse, le stress peut être occasionné par la nouvelle maternité, la peur de l’inconnu, la peur de l’accouchement ou d’éventuelles complications et plus généralement l’appréhension du changement de vie par l’étape irréversible qu’est le fait de devenir Maman.

 

Stress pendant la grossesse : vers un accouchement prématuré ?

Une étude menée en Chine par l’Anhui Medical University a révélé que le stress du début de la grossesse était relié à des accouchements prématurés. Les expériences stressantes précoces étaient à l’origine de la naissance prématurée d’enfants de poids inférieurs à la normale.

A en croire les résultats de cette étude, un stress durant les deux premiers trimestres de la grossesse, c’est-à-dire jusqu’à la 24ème semaine doublait le risque d’un accouchement prématuré. Cette étude datant de 2008 a été menée sur 1.800 femmes enceintes suivies dans un hôpital chinois et coordonnée par le Dr Peng Zhu. Le rapport a été relayé par l’American Journal of Obstetrics and Gynecology.

Le matériel de l’étude comprenait un questionnaire relatant les expériences traumatisantes des femmes, leur situation économique, leur vie émotionnelle, leur vie conjugale. Dans le groupe, 96 accouchements prématurés (5,3%) ont eu lieu et 55 accouchements de bébés de petit poids à la naissance (3,1%).

D’après cette étude, le stress de la femme enceinte pendant le 3ème trimestre affectait moins le fœtus. Elle a même conclu que plus la survenue du facteur était précoce, plus les risques de prématurité augmentaient. Le risque d’un petit poids à la naissance serait triplé quand la maman vit des évènements tragiques au cours du premier trimestre.

Alarmante, cette recherche a remis en évidence l’importance de réduire le stress maternel dans la vie quotidienne et dans les interventions médicales. Elle est intéressante dans la mesure où elle ouvre les yeux sur certaines pratiques qui s’apparentent à de la violence de la part des soignants.

Même si des études antérieures se sont alignées sur ces résultats, cette étude est toutefois considérée comme limitée en raison des biais possibles dans les souvenirs des patientes interrogées, ou du petit nombre de femmes dans des catégories de stress particulières.

Bien évidemment aussi, le contexte culturel spécifique de l’étude change complètement les conclusions qu’on peut en tirer en Occident et spécialement en Europe. La politique familiale et l’impact de celle-ci ne sont pas les mêmes. La condition féminine est différente. Les stress professionnels et plus généralement du groupe social sont aux antipodes puisque nos sociétés sont axées sur l’individu tandis que les sociétés asiatiques mettent en avant le « groupe ».

Il n’en reste pas moins que cette étude peut expliquer certaines choses.

 

Stress pendant la grossesse : comment s’en prémunir ?

Vous avez subi une expérience traumatisante au début de votre grossesse ? Ne restez pas dans la peur de ce que cette situation pourrait générer comme complications. Si la situation s’est améliorée, concentrez-vous plutôt sur les façons de vivre sereinement votre grossesse.

Ayant subi un stress dans les premières semaines de la grossesse, vous ne vous sentez pas bien ? Vérifiez votre état général auprès de votre professionnel de santé. Votre médecin prendra note de votre pression artérielle, votre poids et vous fera faire un examen sanguin au besoin. Si votre fœtus ne se développe pas normalement, une surveillance pourra être effectuée de façon plus stricte.

Certaines techniques permettent de rétablir les fonctions vitales pendant la grossesse, dont le sommeil. Essayez l’hypnose, la naturopathie ou l’homéopathie qui vous aideront à rester plus sereine, pour le bien de votre futur bébé.

N’oubliez jamais que les effets du stress sont souvent dus à la manière dont on le somatise donc à la vision qu’on en a qu’à sa réalité.

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