Je cuisine donc je prends soin de moi

Comment prendre soin de vous en cuisinant

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, disait, avec sa grâce naturelle que «Le Seigneur se trouve au milieu des marmites», comme si elle prônait la magie et l'alchimie que renferment le mélange des aliments entre les épices, les saveurs et les sauces qui nourrissent le corps et l'âme en nous rapprochant du mystère qu’implique la propre existence.

 

Nous n’avons pas de réponse à de nombreuses questions, mais ce que nous savons tous, c'est que quand nous apprécions un bon repas, quelque chose à l'intérieur de nous s’illumine, comme si notre être, ou notre essence la plus profonde, vivait un moment de connexion avec nous-mêmes au travers des fruits de la terre.

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Au milieu des marmites, lorsque nous cuisinons, si le destin le permet, il peut se créer comme un lieu magique, une alchimie et, parmi le bouillonnement des casseroles, il se peut que nous arrivions à entendre le murmure de nos ancêtres préparant les mêmes plats que nous faisons maintenant. Mêmes plats, sensations différentes...

Est-ce que nos ancêtres, eux aussi, se préoccuperaient de gagner «le pain quotidien»? Est-ce qu’ils souffriraient d'être trop gros ou trop maigre? Est-ce qu’ils se demanderaient si «il y a toujours quelque chose en trop» dans leur vie? Quelle était la motivation de nos ancêtres pour cuisiner? En plus de survivre, était-ce pour gagner l'amour et l'approbation des autres? Améliorer leur estime de soi? Faire ce que l'on attendait d'eux?

Pendant que la sauce épaissit, on peut entendre des voix de femmes qui répondent à ce la société attend d’elles, comme une «société de services», comme épouses, comme mères, comme celles qui «nourrissent... celles qui doivent le faire»… Soupirs de femmes et yeux larmoyants en pelant les oignons, tandis que les enfants grandissent, tandis que le mari travaille... que la vie se passe... dans la solitude ou accompagnée... Des voix au loin, de cuisiniers, ceux qui profitent de la chasse et des recettes de leur terre, des bons vins.

Et toujours le même message de s'occuper des autres au travers de la nourriture, de les alimenter grâce à l’énergie qui se cache derrière chaque graine. Mais est-ce que nous arriverons à alimenter les autres si nous ne commençons pas à nous nourrir nous même?

Serions-nous capable de transformer le «regarde ce que t'ai cuisiné pour prendre soin de toi et pour que tu m'aimes et que tu me considères importante» en la satisfaction de cuisiner pour nous-mêmes et que notre propre palais nous donne l'autorisation de prendre soin de nous? Pourrions-nous apprendre à intégrer dans nos vies le concept de nous donner à nous mêmes une alimentation saine pour nous sentir en harmonie et donc en harmonie avec nous-mêmes?

Les ancêtres disent «oui», que, en plus d’être belles pour les autres et d’obtenir leur approbation par nos plats et nos soupes, il existe un besoin vital d'apprendre à prendre soin de nous par les aliments que nous choisissons pour nous-mêmes tout au long de l'année, lorsque la Terre Mère, à travers de ses cycles, nous offre le fruit de ses entrailles.

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